Léonard Laborie
Maison des Sciences de la Communication du CNRS
Projet ANR ResenDem
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Par - 26 mars 2013
Science et révolutions, le nouveau numéro de Parlement[s], Revue d’histoire politique, vient de paraître.
La science, parce qu’elle est fondée sur l’esprit critique, peut constituer une arme de destruction politique massive. Elle peut être utilisée par les pouvoirs en place, qu’ils soient despotiques, colonisateurs, voire totalitaires, mais aussi se retourner contre eux. Le prestige de la science, la rigueur de son organisation, la séduction exercée par ses modèles théoriques ainsi que la mobilisation des réseaux de chercheurs contribuent à enchevêtrer les liens qui unissent les détenteurs du savoir à ceux du pouvoir, tout particulièrement lors des épisodes révolutionnaires.
La Révolution française, la Commune de Paris, la Révolution nationale de Vichy, les indépendances des États-Unis et du Mexique, et les Révolutions communistes en Europe de l’Est et en Chine sont autant d’exemples de l’intervention des scientifiques, au nom de la science ou de valeurs dites universelles. Résolument comparatif, à la fois dans l’espace et le temps, ce dossier croise des approches historiographiques diverses qui se rejoignent sur l’essentiel : le rôle méconnu des sciences dans la vie politique en général et le processus révolutionnaire en particulier.
Dossier coordonné par Cédric Grimoult
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Parlement[s] est la revue du Comité d’Histoire Parlementaire et Politique (CHPP), publiée par Editions Pepper - L’Harmattan.
Parlement[s] n°18 : Science et révolutions
ISBN : 978-2-343-00535-5 • mars 2013 • 20 pages • 21 euros